lundi 10 août 2009

Sueur noire

Ca vous est déjà arrivé de ne pas avoir sommeil, surtout la veille d'une journée importante pour vous? Je suis sur que vous avez vécu ça pas mal de fois dans votre vie. Ben moi, ca devient comme un rituel, l'insomnie! Ca m'a tellement marque que lorsque je fais la connaissance de quelqu'un de nouveau, j'ai la chair de poule en me disant que ca pourrait être Tylor Durden! La nuit, la vie change de sens et devient plus mystérieuse, noire, et vide! Les membres de ton corps qui se collent et s'attachent par une sorte de substance collante et désagréable, qu'on a pris l'habitude d'appeler sueur, te rappellent que tu n'es qu'une vilaine créature sauvage sans manières qui doit prendre une douche au lieu de s'assoir devant un écran et écrire des mots incompréhensibles pour certains, y inclus toi même!
De ce sentiment de lassitude et de routine qui me ronge la cervelle, se dresse une ligne blanche, depuis mes yeux, vers le ciel, transperçant le toit de la chambre, la couche d'ozone et les constellations, remonte vers la limite de l'univers, espérant qu'elle atteigne Dieu!!!! A un moment donné elle s'arrête, seule dans le vide, elle a transperce la limite de la connaissance humaine, et se dresse en toute fierté, elle est sur le toit de la vie, elle a surpasse les Dieux et les esprits, elle a osé défier les mythes et les histoires des grand-mères et a brisé les murs du silence, telle une balle transperçant la tête d'un fasciste!

Retour sur la terre, j'entre dans ma chambre, je me vois entrain de m’essuier le front, une odeur fétide qui se dégage, je dois prendre une douche, pour laver toute cette saleté!

samedi 8 août 2009

Petite voix


"laisse couler l'encre!"

C'est ce que j'entends ma petite voix me dire dans mes moments de détresse, "laisse couler l'encre, et défie ton silence, prends ta plume et embrasse la, tu retrouvera ta sérénité tant attendue. Suis les mots dans leur chemin vers la vérité. Ne t'effraie pas, c'est la route que tu devrais prendre. Mène toi de courage et n'oublie jamais que je serai la pour toi. Amuse-toi en m'écoutant. Prends ma main et partons pour l'horizon, rejoignons ceux qui ont laissé derrière eux leurs maux, arme-toi de mes pensées. Laisse couler l'encre et ne pense a rien, seul le réel nous sépare. Dors dans mes ailes et sens l'odeur de mes plumes, je suis ta petite voix qui te parle. N'aies pas peur compagnon, une route nous unit, celle de l'imaginaire, nous la prendrons ensemble, jetons contre le mur toutes ces pierres qui nous empêchent de marcher, le chemin que j'ai choisi pour toi est loin d'être un tapis rouge, ni une piste étroite au milieu des champs de fleurs. Assume ton choix, celui d'avoir une petite voix aussi exigeante. Pardonne ma brutalité mon ami, c'est ma destinée de t'accompagner, et c'est ton devoir de m'écouter, laisse couler l'encre!"

vendredi 7 août 2009

Pensées nocturnes



Toutes les nuits se ressemblent, des nuits grises, ou règne la monotonie et l'ennui, seul les cris changent, le sang, lui, par contre a toujours la même couleur, celle de l'injustice.
A force d'être a la fois le bourreau et le condamne, on devient persuade de la suprématie du mal, de sa laideur, et la force qu'il dégage. Le bien par contre, n'a plus de place dans les cœurs des forts, ni d'échappatoire de celui des faibles. Si un jour on me demanderait de réécrire l'histoire, ça ne serait que par les plume et le sang d'une colombe égorgée. Si on me demanderait un jour sur la liberté, je dirais qu'elle a tant attendu mon peuple, et a force d'attendre, elle est partie en paroles.

Seul, comme toujours, dans ma prison de penses, je médite en pleurant mon sort, celui d'un condamne a aimer, sans rien attendre en échange.

Plus d'espace pour respirer, plus d'avenir pour espérer, plus de temps pour méditer, plus de gens a aimer.