vendredi 7 août 2009

Pensées nocturnes



Toutes les nuits se ressemblent, des nuits grises, ou règne la monotonie et l'ennui, seul les cris changent, le sang, lui, par contre a toujours la même couleur, celle de l'injustice.
A force d'être a la fois le bourreau et le condamne, on devient persuade de la suprématie du mal, de sa laideur, et la force qu'il dégage. Le bien par contre, n'a plus de place dans les cœurs des forts, ni d'échappatoire de celui des faibles. Si un jour on me demanderait de réécrire l'histoire, ça ne serait que par les plume et le sang d'une colombe égorgée. Si on me demanderait un jour sur la liberté, je dirais qu'elle a tant attendu mon peuple, et a force d'attendre, elle est partie en paroles.

Seul, comme toujours, dans ma prison de penses, je médite en pleurant mon sort, celui d'un condamne a aimer, sans rien attendre en échange.

Plus d'espace pour respirer, plus d'avenir pour espérer, plus de temps pour méditer, plus de gens a aimer.

2 commentaires:

Mademoiselle Bistouri a dit…

J'aurai jamais imaginé que tu pouvais écrire ainsi ... C'est que t'as des tendances dépressives, dis moi :p
J'aime en tout cas...

Quand au sang, injuste oui, mais souvent victorieux, ce qui a tendance à faire taire la petite voix

En effet!

حازم a dit…

Ben si, mais ces tendances dépressives dépendent du moment, c'est pas tout le temps ça!
Sinon, pour le sang, certes, il sera victorieux, mais les misérables de ce monde reste la seule source, c'est eux qui payent le prix.