vendredi 27 août 2010

Sperme en lettre.









Cigarette, je dois m'allumer une cigarette tout d'abord. L'appel a la prière remplit le vide de la nuit, et mes idées perverses remplissent ma tête. Je pense a elle, elle et elle, ça me fait rien, je veux de la chaire, humaine, saignante, une cuisse s'il vous plait. C'est de la viande que je veux, de la viande humaine. Je veux qu'on me prenne pour un roi, qu'on me sert, de la viande. Je veux mordre, insérer mes griffes, écouter les gémissement de ma victime, effleurant la mort, dégustant le plaisir de ma torture. Déguster doucement, sadiquement, le regard de ses yeux, prisonniers d'un fil, tendu entre la douleur et le plaisir. Je veux... des cris, des coups de fouets et des fessées de partout, je veux des rires sarcastiques qui remplissent ma cathédrale, les sons qui se mélangent en parfait accord sadique, des notes que je joue, que je maitrise.
Tout fusionne, dans cette tornade d'envie et de désir. Les cris allant parfaitement avec l'odeur de la sueur, mariant la douceur de la peau, blessée, et baisée tendrement, fouettée puis caressée. Du chaud et du froid, qui se rencontrent, et s'accordent.
Je dirige tout, un chef d'orchestre en plein extase, détaché de ce monde, ailleurs, les vagues de ma jouissance remonte vers le plafond de ma cathédrale, en spirale, je lève la tête, ferme les yeux et serrent sur mes dents, je ne sens plus mes pieds, ni les mains, je ne suis plus qu'un coeur qui bat, le silence, et l'explosion.

vendredi 20 août 2010

Bribes d'un souvenir


Me plonger dans mes souvenir m'était ma plus grande phobie. Des souvenirs noirs, assez obscurs pour que ils soient revisités.
Tenant ma cigarette, assis sur un banc, accompagné par les chuchotement d'une vielle radio, et les ronflement d'un vieil homme, je regarde la flamme consommer le tabac, passionnément. Je savoure ce moment vide, la tête qui se noie dans les méandres de mon âme, l'esprit tourmenté par mille et une chose, je me plonge, je me laisse faire, comme une femme au lit, aussi fluide et souple que ca pourrait l'etre, je pouvais jamais imaginer qu'un homme pourrait vivre une telle souplesse et legerete d'esprit dans un si court moment. Fermant les yeux, je savourais la brise legere qui me caressait le visage. Je me noie de plus en plus dans mes souvenirs, arrivant a ceux que je supporte le moins, mon enfance et mes premiers jours d'ecole, le jour ou je me suis rednu compte que j'etais begue. Dur a supporter ce jour la, ah oui tres dur. Seul, dans une prison faite de syllabes, de bribes de mots incompréhensibles. Je me souviens que dans ce tourment, je me suis façonné une amie, m'accompagnant partout ou j'etais, elle me tendait la main a tout moment de detresse. Je l'imaginais, petite de taille, avec les cheveux noirs, une coupe carree, les yeux petits et noirs, toujours souriante, ce qui me faisiait chier parfois, parce qu'elle riait tout le temps, comme ci elle me rappellait que vaut mieux rire de tout, ou rien qu'avec un sourire, je pourrais gagner...Portant un petite robe, rouge, et me tenant la main a chaque instant ou j'avais besoin de quelqu'un pour me sortir de mon puits de paroles. Elle etait la, tout le temps, si belle, si douce, elle ne parlait pas, elle etait muette. J'avais tellement envie de me transformer en muet, de perdre complètement la parole, et de disparaitre dans le silence. Le silence, le noir, l'abcense des sens m'a toujours fantasmé! Etre sourd, muets, et aveugle, ne rien ressentir, et fuir ce monde vers le noir, vers l'infini.